TRAIN DE NUIT
Emy concentrée |
Par soucis d’économie, Emilie et moi
avons opté pour le train de nuit pour nous rendre à Barcelone, sur la compagnie RENFE, SNCF locale.
C’est la première fois que je visiterais la ville. J’en ai
entendu parler cela va de soit. En bien. En très bien. Dernier
témoignage en date, celui d’Alexis, qui a succombé à la belle
espagnole et décida d’y élire domicile. On dit que tout y est
plus simple, plus libre, plus chaleureux, à échelle humaine, une
ville à la plage, un paradis à portée de main. J’empoigne mon
sac et compte bien vérifier la légende par moi même.
20h20 : le train démarre. Pas de
couchettes mais des sièges inclinables, inconfortables en position
assise, guère mieux en version « semi inclinée ». Nous
mangeons un frichti monopéen, échangeons quelques espoirs, des
nouvelles de notre semaine de travail, puis ma compagne et moi-même sombrons
bientôt dans un sommeil qui ressemblera péniblement à ces assises
modulables : dur, ni bon ni mauvais, courbé, usé.
6h30 (+1j) : Je fais cesser cette nuit en
pointillés, perturbée par une voyageuse malade et mon insolente
vessie, et profite du spectacle des campagnes catalanes embrumées.
Quelques clochers de briques s’élèvent. Nous faisons une escale à
Gerone et arrivons bientôt à la Gare de França, Barcelone.
Gare de França - 8h15 |
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