mercredi 18 janvier 2012

AMSTERDAM - Vendredi 13 janvier – Une nuit au Conservatoire

Amsterdam !

Ma première visite, en décembre 2006, me laisse le souvenir désagréable d’un froid pénétrant, de rues bondées et étroites, de baraques diffusant une odeur de graillon peu alléchante, un musée quasi fermé … un échec pour faire court. Cette année, j’y retourne avec Alix dans des conditions … plus que favorables. Lisez pour voir !

Vendredi 13 janvier – Une nuit au Conservatoire

19h25, le Thalys démarre doucement. Premier petit privilège : billets en première classe avec dîner servi par une équipe de jeunettes. Le trajet dure 4 heures. Nos voisins sont peu bavards. Je bavarde avec ma comparse, je somnole, le week-end commence tout doux …

Arrivées à Amsterdam à 22h30, nous constatons avec surprise le monceau d’ordures qui jonchent le sol de la gare centrale. Il y a-t-il eut une fête hier ? Mauvaise, je suspecte mes compatriotes narco-trotteurs d’avoir encore fait honneur à leur réputation. J’apprendrais plus tard qu’une grève du personnel a sévit. A l’extérieur, ça brille déjà ! Les décorations de Noël n’ont pas encore été décrochées, il fait presque doux, mon cache-oreille en lapin ne servira à rien ! Nous prenons un taxi qui nous mènera au Museumkwarkiet, au sud du centre-ville, où se trouve notre premier hôtel.

Hotel Conservatorium : nous arrivons dans une cour, d’où on aperçoit l’intérieur du hall de l’hôtel, grâce à une gigantesque baie vitrée. On nous accueille en français rondement (Etienne, le « night manager » est francophone) et nous mène à notre chambre. Le complexe a ouvert très récemment et les travaux ne sont pas encore finis. Sur plus d’une centaine de chambres prévues, seules 20 sont ouvertes. On devine les travaux en cours un peu partout, les finitions ne sont pas faites, ça sent la peinture et les fournitures neuves … Le charme est quelque peu dégradé, mais ça ne durera pas.

La chambre est très confortable. C’est un duplex avec deux salles de bain, une vue sur Van Baerlestraat (grosse artère sans grand intérêt), deux télévisions dans leur écrin de verre mat … Luxe simple mais sans panache.


Après avoir piaillé de bonheur pendant quelques minutes, nous descendons au bar, qui ce soir est bondé. C’est l’une des adresses les plus en vogue du moment, à en croire le personnel du Conservatorium. Pour accéder au bar, nous traversons le hall pour atteindre l’aile ouest du bâtiment.


Le bar est effectivement plein comme un œuf. On distingue mal les pieds, sacs et autres verres à éviter tant les « beautiful people » forment une masse compacte. Alix et moi arrivons tant bien que mal au bar, garni des bouteilles les plus racées, agencées dans des niches savamment éclairées. C’est beau .ça claque. C’est chiant. Comme d’habitude, pour commander un verre c’est la guerre, surtout quand un local « brushingué » vient vous narguer en parlant de la perte du AAA et de la taille de notre président. Comme technique d’approche, on a vu mieux …

Verres à la main (verre de blanc pour miss Alix, cocktail vodka Grey Goose–passion pour moi), nous nous réfugions à l’arrière de la salle pour respirer un peu, et observer. Un fumoir en haut nous permettra d’y voir plus clair. Nous bavardons une petite heure, voyant aller et venir des cocottes dorées aux longs cheveux de laine, répandre notre fiel contre ces gravures apprêtées, et regagnons rapidement nos appartements, en considérant que, définitivement, ce n’est pas là notre guerre.

Ultime moment de relaxation du jour : s’endormir en comptant les points d’un tournoi de fléchettes féminin à la TV … Du jamais vu !

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