8h. Sur le balcon de ma chambre. Il fait clair comme en plein milieu de journée. Je craignais être déstabilisée par ces soleils matinaux qui déchirent les voiles de l’aurore et forcent la naissance du jour. Mais le spectacle qu’ils illuminent ce matin en vaut la peine.
Dehors, des nuances de vert brillant. Des arbres hauts, parfaitement rectilignes, en rang serrés, quadrillent géométriquement l’arrière- plan. Le soleil, dont les rayons zèbrent la pelouse régulièrement, se prend pour Midas. Toutes les couleurs sont éclatantes, si vives qu’on se croirait devant un Gauguin.
La nature clame silencieusement sa suprématie. Seul le sourd murmure de la mer vient rompre le dialogue des nuances. Pas un seul indice de la présence humaine. Même nos compagnons au rez-de-chaussée restent silencieux.
La maison est récente. Toute en bois, juchée sur une terrasse, elle se marrie parfaitement avec son environnement.
Un jardin entretenu avec soin l’entoure, avec son petit potager, ses herbes, son banc de fortune, là une cabane à bois proprette, ici quelques objets rejetés par la mer aux allures de totems. Le grand salon, vitré dans sa majorité, est très agréable. Peu de différence entre dehors et dedans… A l’exception des moustiques. Véritable plaie à cette époque, ils ne nous laisseront aucun répit. La véranda, tout aussi commode et pourvue d’une cheminée, s’est armée d’une moustiquaire en métal des plus efficaces. Un sauna, équipement pour moi extraordinaire, s’ajoute au confort du lieu. A l’étage, trois chambres toutes pourvues d’un balcon et de vues imprenables sur la forêt ou la plage un peu plus loin.
Un havre. Je suis honorée d’y être conviée.
Nous passerons la matinée dehors, sous un soleil mordant.
Dehors, des nuances de vert brillant. Des arbres hauts, parfaitement rectilignes, en rang serrés, quadrillent géométriquement l’arrière- plan. Le soleil, dont les rayons zèbrent la pelouse régulièrement, se prend pour Midas. Toutes les couleurs sont éclatantes, si vives qu’on se croirait devant un Gauguin.
La nature clame silencieusement sa suprématie. Seul le sourd murmure de la mer vient rompre le dialogue des nuances. Pas un seul indice de la présence humaine. Même nos compagnons au rez-de-chaussée restent silencieux.
La maison est récente. Toute en bois, juchée sur une terrasse, elle se marrie parfaitement avec son environnement.
Un jardin entretenu avec soin l’entoure, avec son petit potager, ses herbes, son banc de fortune, là une cabane à bois proprette, ici quelques objets rejetés par la mer aux allures de totems. Le grand salon, vitré dans sa majorité, est très agréable. Peu de différence entre dehors et dedans… A l’exception des moustiques. Véritable plaie à cette époque, ils ne nous laisseront aucun répit. La véranda, tout aussi commode et pourvue d’une cheminée, s’est armée d’une moustiquaire en métal des plus efficaces. Un sauna, équipement pour moi extraordinaire, s’ajoute au confort du lieu. A l’étage, trois chambres toutes pourvues d’un balcon et de vues imprenables sur la forêt ou la plage un peu plus loin.
Un havre. Je suis honorée d’y être conviée.
Nous passerons la matinée dehors, sous un soleil mordant.